À compter du 24 octobre, l’Arménie a durci les conditions d’accès au e-Visa pour les ressortissants indiens, irakiens et égyptiens. Cette décision-là s’inscrit dans un contexte de préoccupations croissantes concernant l’immigration et le contrôle des flux migratoires dans le pays. Les nouvelles mesures imposent une procédure plus complexe nécessitant des documents justificatifs, afin de limiter les séjours prolongés et réguler l’afflux de visiteurs en provenance de ces nationalités. Cette évolution soulève des questions tant sur l’impact économique que sur les perceptions sociales en Arménie.
À compter du 24 octobre, l’accès au territoire arménien pour les ressortissants indiens, irakiens et égyptiens est devenu plus complexe. Le gouvernement arménien a suspendu le système de visa électronique pour ces nationalités, à moins de présenter un visa valide pour une région occidentale. Cette décision vise à répondre à une montée des problèmes d’immigration, alors que le pays fait face à un afflux important de ces visiteurs.
Le recentinement des règles concernant le e-Visa a été motivé par des préoccupations grandissantes liées à la gestion des flux migratoires. En effet, les données indiquent qu’un nombre impressionnant de visiteurs d’Inde, d’Irak et d’Égypte a pénétré le territoire arménien, avec des répercussions non négligeables sur la maîtrise des séjours. Les autorités arméniennes ont pris conscience des enjeux sous-jacents, notamment les cas d’« overstayers » qui prolongent leur séjour au-delà de la durée légalement autorisée.
Réactions de la société arménienne
Cette décision gouvernementale ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté arménienne. D’un côté, certains la soutiennent, voyant cela comme un moyen de protéger l’identité nationale et de mieux gérer les flux migratoires. De l’autre, de nombreux citoyens s’inquiètent des retombées économiques et de l’image que cette situation renvoie à l’international.
Lilit, propriétaire d’un bed and breakfast dans le centre d’Erevan, fait écho à ces préoccupations : « On ne peut pas d’un côté se plaindre du manque de touristes et de l’autre fermer nos frontières. Ces visiteurs font vivre de nombreux commerces et contribuent à l’économie locale. »
Vers une réforme migratoire plus large
Au-delà de cette mesure d’urgence pour les ressortissants indiens, irakiens et égyptiens, le gouvernement arménien envisage une révision plus large de son système migratoire. Des propositions telles que la mise en place de quotas par nationalité, le renforcement des contrôles aux frontières, ainsi qu’une taxe touristique pour financer les infrastructures d’accueil, sont actuellement à l’étude.
Pour plus d’informations sur les procédures à suivre, n’hésitez pas à consulter les ressources disponibles en ligne, notamment sur les documents exigés et l’procédure en cas de refus de visa.
Conditions d’accès au e-Visa pour certaines nationalités
Nationalité | Conditions d’accès au e-Visa |
Indiens | Visas électroniques suspendus, demande via ambassade requise. |
Irakiens | Visa traditionnel nécessaire, documents justificatifs obligatoires. |
Égyptiens | Procédure complexe avec justificatifs de voyage exigés. |
Visas alternatifs | Possibilité d’e-Visa pour résidents de certains pays occidentaux. |
Délai de traitement | Plusieurs semaines, selon la nationalité et documents fournis. |